Après deux courses sur le vieux continent, le championnat de F1 s’envole pour l’Amérique du Nord pour l’un des rendez-vous les plus populaires de la saison. Fernando Alonso s’était imposé là-bas en 2006 avec Renault, mais cette fois-ci, il visera plus modestement “un bon résultat”.
“Après la course de Monaco, j’ai remarqué qu’il y avait une bonne ambiance à Maranello,” déclare Fernando Alonso. “Tout le monde est très motivé et affâmé de bons résultats. Nous sommes toutefois réalistes, nous savons où nous sommes à l’heure actuelle, mais à partir de maintenant, nous voulons signer de bons résultats afin d’apprécier un peu plus nos week-ends. Une chose est sûre, nous travaillons tous dans la même direction pour améliorer notre voiture.”
Fernando Alonso passe souvent à l’usine Ferrari et il semble aimer ça. “Il est important de passer du temps avec les ingénieurs, les mécaniciens et le reste du personnel, car il y a toujours de nouvelles idées à examiner. Nous mangeons tous ensemble et nous parlons de choses à tester lors du Grand Prix suivant ou dans le simulateur. C’est pour cette raison que j’aime passer du temps là-bas, il y a une ambiance familiale unique.”
Quels sont les objectifs pour le Grand Prix du Canada ? “Nous avons amélioré l’aérodynamique de la F14 T et nous avons aussi beaucoup travaillé sur les réglages. Notre objectif est d’avoir une meilleure voiture au Canada. Il est impossible de faire un pronostic, parce que nos progrès doivent être comparés à ceux que feront nos adversaires. L’objectif est cependant de réduire le plus possible notre retard,” poursuit Alonso.
Fernando Alonso aime le circuit Gilles Villeneuve sur lequel il s’est déjà imposé. “Il n’y a que six ou sept virages, mais chacun d’eux est particulier et assez dangereux d’une certaine façon. On ne peut pas faire d’erreur à Monaco, les murs sont très proches de la piste. J’ai déjà gagné là-bas et j’ai donc de bons souvenirs de ce circuit. Je me souviens aussi de la grosse tempête il y a quelques années et la course qui avait été interrompue pendant plusieurs heures et l’attente interminable sur la grille de départ. Cela s’est parfois très bien passé pour moi à Montréal et d’autres fois moins bien. J’espère que cette fois-ci, cela se passera bien,” conclut le champion espagnol.