Fernando Alonso a terminé à la 5ème place du Grand Prix d’Autriche, à 20 secondes environ du vainqueur Nico Rosberg. L’écart semble se réduire mais entre lui et l’Allemand, une autre Mercedes et deux Williams Mercedes ont réussi à faire mieux.
Le pilote Ferrari ne tire pas satisfaction d’être le meilleur pilote du jour non motorisé par le V6 turbo allemand.
"Non, pour être honnête, ça ne me fait pas grand chose sur le plan de la satisfaction. Cela fait maintenant 5 ans que je subis des situations comme ça. Le meilleur de ci ou le meilleur de ça, ce qui compte c’est être le meilleur tout court."
"Bien entendu il y a toujours de la satisfaction quand tout le monde sait que vous vous donnez vraiment à fond. Les autres pilotes, les patrons, les fans, il y a du respect pour ce que je fais. Mais je préfèrerais avoir moins de respect et gagner plus de trophées," ajoute-t-il.
"Pour l’instant nous ne sommes pas en mesure de les décrocher alors continuons à améliorer afin de retrouver le podium puis la victoire. Il faut aider l’équipe, encore et encore."
L’écart réduit n’est-il pas aussi une source de satisfaction ?
"C’est une coïncidence à mon avis. Sergio Perez a ralenti le groupe de tête et cela nous a permis de nous rapprocher. J’étais proche de Massa à la fin mais il a fini par s’échapper à nouveau. Même chose avec Hamilton lors du premier tour."
"La différence est incroyable avec leur moteur. Si les Mercedes avaient pu rouler à l’avant toute la course, je pense que tout le monde aurait fini à un tour. Et pourtant j’ai roulé comme en qualifications, pendant 71 tours..."