Fernando Alonso est pour l’instant deuxième au championnat des pilotes, à 34 points du leader Sebastian Vettel. Si sa Ferrari semble avoir du mal en qualifications, Alonso réussit toujours à remonter en course. Que pense-t-il des performances de sa Ferrari et de l’équipe en général, lui y compris ? "Ca semble assez bien. Je nous donnerais 8 sur 10. C’est une bonne note. Nous n’avons définitivement pas la voiture la plus rapide. Mais c’est une voiture très complète. Je dirais que je suis satisfait avec."
Mais l’Espagnol refuse de se noter. Il reconnaît cependant avoir fait beaucoup de progrès depuis ses débuts en F1. "Je ne me donne pas de note. Je me suis certainement beaucoup amélioré depuis mes jeunes années. Disons le comme ça : nous sommes maintenant plus complets."
"Course après course, il y a cependant de la place pour l’amélioration. Ca vient avec l’expérience", précise-t-il.
Le double champion du monde 2005 et 2006 explique qu’il est difficile de ne plus penser à une course ratée ou délicate, mais qu’il le faut pourtant, afin de se concentrer sur la suivante. "Ce n’est certainement jamais facile d’oublier une mauvaise course. Oui, j’y repense, mais au fond c’est mon travail. Il y a beaucoup de choses plus importantes dans la vie. Et quand une course s’est mal passée, alors tu dois directement penser à la course suivante et ne pas t’attarder sur le passé."
La deuxième place est aussi appelée "première place des perdants", mais Alonso pense que cela dépend en fait de beaucoup de facteurs, et que la deuxième place peut-être à la fois une très bonne position comme une très mauvaise, selon le vainqueur. "Parfois une telle position est une grande satisfaction, mais d’autres fois c’est une grosse déception. La deuxième place peut te donner des sentiments très différents."
"Aucune deuxième place n’est comme une autre. Ca dépend des circonstances de la course et de qui est premier. Quand il s’agit d’un de tes rivaux principaux, alors c’est une triste deuxième place. Si non, alors c’est une bonne deuxième place", conclut-il.