Eliminé dès la deuxième phase de la qualification et classé huitième en course le lendemain, Fernando Alonso ne gardera pas un bon souvenir du Grand Prix de Turquie...
"Ce Grand Prix de Turquie a été sans aucun doute le pire événement de la saison," déclare Fernando Alonso. "Nous n’étions tout simplement pas assez compétitifs par rapport aux McLaren et aux Red Bull en qualification. Nous avons même été en difficulté face à des équipes qui étaient jusqu’à présent derrière nous. Je n’ai pas été en mesure de participer à la phase finale des qualifications et cela a compromis ma course. Lorsque vous prenez le départ de la douzième place, vous ne pouvez pas faire grand-chose."
"En course, j’ai fait ce que j’ai pu. Il s’agissait surtout de limiter les dégâts et je pense que nous avons réussi à faire ça. J’ai essayé de préserver mes pneus pour voir si je pouvais faire quelque chose dans les derniers tours et en effet, Petrov était plus en difficulté avec ses pneus que moi. J’ai donc fait le maximum pour l’attaquer à quatre tours de la fin," poursuit le champion espagnol.
"Cela n’a pas été facile et dans ce dépassement, j’ai endommagé une de mes jantes, mais j’ai heureusement réussi à aller jusqu’au bout de la course sans problème. Je suis désolé de ne pas avoir signé un meilleur résultat pour la 800e course de Ferrari en F1. Nous n’avons pas été assez rapides en Turquie et il faudra que nous réagissions très rapidement," ajoute Alonso.
L’Espagnol estime par ailleurs que rien n’est encore joué au championnat. "C’est encore très ouvert. Je suis quatrième au classement, à 14 points du premier et si nous avions gardé l’ancien barème, je n’aurais que 4 points de retard. Toutefois, il est clair que nous devons faire un grand pas en avant dans le développement de la voiture. Lors des quatre premières courses de l’année, nous étions au niveau de nos principaux rivaux, mais ce n’est plus le cas depuis que nous sommes revenus en Europe."
"Lorsque je roulais contre Ferrari, j’admirais leur capacité de réaction. C’est eux qui développaient le mieux leur voiture au cours de la saison. Ce sont toujours les mêmes personnes et je ne vois donc pas pour quelle raison nous ne réussirions pas à faire la même chose cette saison. J’ai confiance en l’équipe et j’ai surtout confiance en notre envie à tous de gagner," conclut-il.
La Ferrari F10 recevra une grosse évolution à l’occasion du Grand Prix d’Europe à Valencia, mais Fernando Alonso s’attend à ce que la F10 soit déjà plus compétitive dès la prochaine manche au Canada sur un circuit qui devrait mieux convenir à sa monoplace.