Pirelli a proposé ce week-end en Espagne des pneus durs qui portaient bien leur nom. Ils étaient si durs que dès le vendredi matin, certains n’hésitaient pas à dire qu’en roulant avec ces pneus, ils avaient l’impression d’être sur une patinoire.
La Ferrari n’a pas vraiment apprécié ces gommes et cela s’est vu hier en course. Fernando Alonso a d’ailleurs tenu à dire tout le mal qu’il pense de ces nouveaux pneus durs.
"Les pneus durs ? C’est une question à poser aux gars de chez Pirelli," confiait Fernando Alonso à l’agence de presse EFE juste après la course. "Pourquoi nous proposent-ils des pneus qui procurent moins d’adhérence que les précédents, qui s’usent plus vite et qui sont moins rapides de deux secondes par tour ?"
Paul Hembery, le responsable de la compétition chez Pirelli, est toutefois satisfait de ce qu’il a vu hier à Barcelone. "C’était fantastique ! Nous ne voulions pas qu’il y ait quatre arrêts par pilote, mais il est difficile pour nous de faire des pneus qui conviennent à tout le monde."