Fernando Alonso exige-t-il le statut de pilote n°1 lorsqu’il signe pour une équipe ? On peut en effet penser que c’est bien ce statut qu’il avait lors de son passage chez Renault et encore aujourd’hui chez Ferrari.
Selon certains, c’est parce que McLaren n’aurait pas voulu lui donner ce statut qu’il aurait cassé son contrat de trois ans après une seule saison...
Le journaliste brésilien Livio Oricchio (O Estado) a demandé à Fernando Alonso s’il y avait un fond de vérité dans ces histoires. "C’est une croyance qui a été créée en 2007 et cela s’explique par la contamination des médias, surtout les médias britanniques. Ca fait 11 ans que je suis en F1 et j’ai été très professionnel durant une période de 10 années. Les ingénieurs, les mécaniciens ou même mes différents équipiers n’ont rien à dire sur mon manque de professionnalisme. Mais en 2007, lorsque j’étais chez McLaren, les médias anglais ont contaminé mes relations avec Lewis (Hamilton) qui en réalité n’étaient pas si mauvaises. C’est ce qui a laissé cette impression générale sur moi."
"Pour moi rien n’a changé. J’ai toujours les mêmes valeurs. Lorsque je me suis retrouvé sur le marché des transferts, les offres étaient aussi géniales après 2007 qu’avant cette date," ajoute Alonso.
Chez Ferrari n’est-il pas le pilote n°1 grâce à ses relations privilégiées avec la banque espagnole Santander, l’un des principaux sponsors de la Scuderia ? "C’est génial non ?" déclare-t-il avec un grand sourire. "Tout le monde peut dire ou penser ce qu’il veut, car c’est comme ça dans notre sport. Les médias aussi peuvent dire ce qu’ils veulent, surtout sur internet."