A la télévision, durant la troisième session de la séance de qualifications, un message radio entre Alonso et son équipe a été diffusé, message dans lequel on pouvait entendre l’Espagnol signaler à Ferrari que Massa était trop loin de lui, et qu’il ne pouvait donc pas prendre son aspiration, comme il l’avait fait jusqu’alors.
Même s’il a explicitement traité son équipe d’idiots, Alonso assure que ce n’était pas une plainte, mais plutôt une information donnée tout à fait normalement. "J’ai dit à la radio que Felipe était un peu trop loin si nous voulions faire ça, donc ils l’ont un peu ralenti et nous avons débuté notre dernière tentative à la même distance l’un de l’autre que d’habitude."
L’Espagnol précise aussi qu’il y a évidemment eu d’autres messages radios, dont un où il remercie tout le monde. Il regrette que celui-ci n’ait pas été diffusé. "Ils n’ont pas diffusé le dernier message, quand j’ai dit merci à Felipe et merci à l’équipe, et au final c’était parfait."
Il n’y a donc aucun problème entre Alonso et son équipe, ni entre Alonso et Massa. La conversation radio n’était pas une marque de colère ou d’énervement de la part du double champion du monde. "Avec Jean-Eric Vergne au milieu, nous étions un peu trop loin l’un de l’autre, donc je n’avais aucune voiture devant moi et je l’ai signalé à la radio. Du coup Felipe m’a un peu attendu à la Parabolique et j’ai pu effectuer le tour à peu près à la même distance de lui."
Alonso n’oublie pas son coéquipier et le remercie publiquement. "Donc je dois remercier Felipe. Nous l’avons fait en Q1 et en Q2, et au final ça a aussi bien marché en Q3."
Le pilote Ferrari est satisfait de la performance des Ferrari, avec Massa 4è et lui-même 5è. Entre les Ferrari et les Red Bull, il n’y a que la Sauber d’Hülkenberg, ce qui réjouit l’Espagnol. "Le pire pour nous, ce sont les samedi. Nous avons toujours trois ou quatre voitures entre nous et les Red Bull, donc nous devons doubler ces voitures, et quand nous l’avons fait, les Red Bull sont 10 secondes devant nous et nous conservons ensuite plus ou moins cet écart."
"Donc nous sommes très contents aujourd’hui, parce que j’espère qu’au premier virage nous n’aurons pas toutes ces voitures devant nous", continue-t-il, faisant probablement référence aux Lotus de Grosjean et Räikkönen, et à la Mercedes d’Hamilton, tous trois éliminés en Q2.