Après une bonne séance de qualifications à Monza, Fernando Alonso ne s’élancera que septième sur la grille à Singapour, demain. Vu le rythme affiché par la Ferrari lors des séances d’essais ce week-end, l’Espagnol s’attendait à connaître des difficultés en qualifications. "Je crois que nous n’étions compétitifs dans aucune des séances ce week-end, malheureusement. Nous avons un peu de mal avec le rythme comparé à nos principaux adversaires."
Le double champion du monde n’est pas défaitiste pour autant, et sait qu’il a déjà fini sur le podium cette saison en partant d’une position moyenne sur la grille. Il espère donc un meilleur dimanche pour la Scuderia. "Mais d’une certaine manière, ce n’est pas nouveau par rapport à d’autres week-ends : on a un peu de mal de mal en qualifications, dimanche les choses s’améliorent et à la fin on est près du podium ou sur le podium, donc demain on verra, on essaiera de faire de nouveau un bon dimanche en espérant marquer beaucoup de points. On verra où nos principaux concurrents finissent la course."
Concernant la stratégie, on est encore dans le flou chez Ferrari et Alonso admet que la meilleure stratégie n’est pour le moment "pas si claire". "Je pense que la stratégie est très ouverte pour le moment", poursuit-il.
Alonso ne veut pas tirer de plans sur la comète en ce qui concerne sa position à l’arrivée. Il va d’abord essayer de prendre un bon départ et de ne pas abîmer ses pneus trop vite. La stratégie se mettra ensuite doucement en place. "Nous devons nous concentrer pas à pas : la première étape est le départ, le premier virage, le premier tour. Après ça, il faudra garder les pneus en vie un peu plus longtemps que nos rivaux, et nous verrons ensuite."
Le pilote Ferrari ne veut pas penser à Vettel, qui s’élancera en pole. Il souhaite d’abord faire sa course, la finir le plus haut possible, et seulement ensuite voir où en sont les autres pilotes. "C’est un circuit délicat d’un point de vue mécanique, d’un point de vue physique. Donc on doit finir la course, marquer autant de points que c’est possible, et après on verra ce que les autres ont fait."