Les équipes de F1 vont participer à 15 jours d’essais privés avant le début de la première manche du championnat à Bahreïn (11 au 13 mars).
Cela ne représente pas beaucoup, d’autant plus que les deux pilotes titulaires de chaque écurie devront se partager plus ou moins équitablement ces 15 journées de roulage.
"Selon moi, les journées durant lesquelles je ne roulerai pas seront aussi très importantes," déclare Fernando Alonso. "Je serai aussi sur le circuit lorsque c’est Felipe (Massa) qui roulera afin de suivre au plus près le développement de la voiture. Les données qu’il recueillera me seront aussi utiles et l’inverse est aussi vrai."
La Ferrari F150 présentée hier a un poste de pilotage placé un peu plus haut à cause du nez de la voiture qui est lui aussi situé plus haut que sur la monoplace de l’année dernière. Est-ce un problème pour les pilotes ?
"La position de pilotage ne change pratiquement rien pour nous," affirme le champion espagnol. Et le passage de Bridgestone à Pirelli ? "Je n’en sais encore rien. Il faut que nous testions ces pneus et lorsque ce sera fait, nous verrons si ce qu’on dit sur leur dégradation plus rapide est une rumeur ou non. Un arrêt en course au lieu de deux, c’est une question très importante, car on perd 25 secondes pour changer les pneus et il faut une trentaine de tours pour récupérer ce temps perdu."
Quelles sont les équipes que Fernando Alonso craint le plus cette année ? "Je crois que Mercedes a la possibilité de faire une voiture compétitive cette année, mais c’est aussi le cas de Red Bull et McLaren. C’est avec ces équipes que nous allons nous battre," affirme-t-il.