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Alonso ne regrette pas d’avoir refusé Red Bull en 2008

L’Espagnol n’aime pas les uchronies

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Fernando Alonso vit probablement les dernières années de sa carrière en F1. Il doit pour le moment s’empêcher de penser à un troisième titre mondial, au volant d’une McLaren-Honda encore en déficit de performance.

L’Espagnol, chez Ferrari, Renault ou McLaren, n’a jamais été au bon endroit au bon moment ces dernières années. N’a-t-il aucun regret sur certains choix passés ? « J’essaie toujours de trouver une motivation nouvelle, d’être heureux dans les choix que je fais entre les équipes, et bien sûr, je veux toujours une voiture plus compétitive que celle que j’ai en ce moment. Après deux titres avec Renault, j’ai senti que j’avais besoin de quelque chose de nouveau. Je l’ai eu avec McLaren [en 2007] et cela n’a probablement pas marché la première fois, parce que l’ambiance n’allait pas, et parce que je ne me sentais pat totalement heureux et intégré dans l’équipe. »

Fernando Alonso avait en effet souffert d’une guerre interne au sein de l’écurie avec le protégé de Ron Dennis, un certain Lewis Hamilton. L’Espagnol confie qu’il ne regrette pas d’avoir quitté alors McLaren en 2007, « puisqu’ils n’ont pas regagné ensuite ».

Son avenir, après un retour mitigé chez Renault, s’est ensuite inscrit en lettres rouges : « J’ai rejoint Ferrari, parce que c’était comme un rêve de conduire pour cette équipe. J’ai vécu une période fantastique là-bas, j’avais une voiture plus compétitive qu’avec Renault les précédentes années, donc je me suis battu pour le championnat dans les dernières courses [en 2010 et 2012]. »

Par deux fois, Fernando Alonso a manqué de ramener le titre mondial chez Ferrari. Ce sont des « petits riens » qui ont fait basculer la balance du côté de Sebastian Vettel au bout du compte, et notamment « la chance ». L’Espagnol se remémore notamment le Grand Prix de Belgique 2012, où Romain Grosjean l’avait accroché au départ. « J’ai perdu le championnat pour trois points et lors de cette course à Spa, même si j’avais fini septième, j’aurais gagné le championnat ».

De même, au Grand Prix d’Abu Dhabi 2010, Fernando Alonso se souvient avoir été privé du titre par des facteurs extérieurs à lui. L’accident entre Michael Schumacher et Vitantonio Liuzzi avait alors entraîné une voiture de sécurité et ensuite, « par notre propre faute, nous sommes rentrés au mauvais moment, et avons fini par perdre le championnat. De petits riens peuvent changer beaucoup le résultat final. »

A nouveau, Fernando Alonso a senti, en 2014, « que mon temps était achevé » avec Ferrari. « Je ne trouvais plus la moindre motivation et j’ai senti qu’ils ne gagneraient pas bientôt – ils ne gagnent pas. J’ai trouvé une motivation nouvelle avec McLaren, j’en suis heureux et je prends plaisir à participer à ce projet. J’espère avoir une meilleure voiture très bientôt – ou l’an prochain – que ma précédente monoplace. »

Fernando Alonso a néanmoins manqué une grande opportunité dans sa carrière : rejoindre Red Bull pour la saison 2008. « Bien sûr, si vous avez une boule de cristal, vous changeriez certaines choses », tempère-t-il. « Vous prendriez peut-être des décisions différentes. (…) Mais je ne changerais rien parce que si je le faisais, je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui, et je suis heureux d’être ce que je suis aujourd’hui. »

« Si j’avais conduit pour Red Bull, j’aurais probablement remporté plus de championnats, mais parce qu’ils étaient très dominateurs entre 2010 et 2014, je n’aurais probablement jamais conduit pour Ferrari. Je suis très heureux et très fier d’avoir conduit pour Ferrari, tout au long des années que j’y ai passé. Comme je l’ai dit, c’est plus la chance qu’il serait bon de changer, parce qu’avec ces deux scénarios par exemple [2010 et 2012], je pourrais être quatre fois champion du monde, et Sebastian deux. C’est totalement l’opposé. »

Le Taureau des Asturies n’a donc aucun regret sur sa carrière, qu’il considère particulièrement fructueuse avec le recul des années : « J’ai probablement remporté plus trophées que je l’avais espéré, ou mérité. J’y pense parce que ma mère a passé toute sa vie à travailler dans un centre commercial et mon père dans une usine d’explosifs, et voici que je vous parle, que je suis en couverture des magazines et que je suis deux fois champion du monde. J’ai donc eu probablement plus ce que je rêvais. Je suis heureux de ce que je suis et aussi des décisions que j’ai prises dans ma carrière. Je l’ai vraiment fait parce que j’ai senti sur le moment que c’était la bonne décision, donc si je changeais quelques-unes de ces décisions, je ne serai plus moi-même. »

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