Les caractéristiques du circuit de Montréal, ainsi que la sélection de pneus Pirelli disponibles ce weekend, devraient permettre aux Ferrari d’être compétitives et d’être plus proches des Red Bull et McLaren, mais Fernando Alonso se garde bien de tout excès d’optimisme.
« Nous sommes un peu plus performants avec ce type de pneus, et l’aérodynamique est moins importante ici parce qu’il y a moins de virages à haute vitesse », explique-t-il. « Nous savons que du point de vue aérodynamique nous sommes un peu en retard sur nos principaux adversaires et peut-être qu’ici nous serons un peu plus proches. Mais nous ne pouvons pas oublier que Red Bull a été très rapide sur tous les types de circuits et que McLaren a été très rapide sur des circuits comme Monaco ou Barcelone. »
« Je pense que nous pouvons être plus proches et avoir une chance de monter sur le podium, mais ce sera extrêmement difficile, comme c’est le cas depuis le début de l’année », reconnait-il. « Il est vrai que dans notre position actuelle au championnat nous sommes assez loin des leaders et qu’en termes de performance nous ne sommes pas aussi rapides que nos adversaires. »
Dans ce contexte, une météo changeante ou de la pluie pourrait jouer en faveur de Ferrari et d’Alonso. Celui-ci ne le cache pas, non sans oublier qu’une course disputée dans ces conditions peut vite tourner à la loterie.
« S’il pleut, ce n’est pas un gros problème pour nous parce que ce n’est pas dans une course normale que nous allons gagner. Ce n’est pas possible pour nous pour le moment », continue-t-il. « Tout facteur anormal peut nous aider mais nous savons comment sont les courses mouillées, c’est un peu une loterie et il faut prendre des risques pour gagner. S’il pleut, nous verrons si nous prenons les bonnes décisions. »