La rumeur circule dans le paddock : Fernando Alonso pourrait rejoindre Mercedes et faire équipe avec Lewis Hamilton, reformant ainsi le duo de McLaren-Mercedes en 2007. Mais le pilote espagnol nie à présent vouloir passer chez les gris, et quand on lui demande s’il aimerait rejoindre Mercedes, Alonso est catégorique et lance un "Non", sûr de lui.
En cinq années avec Ferrari, Alonso a certes obtenu 11 victoires, mais il n’a pas pu conquérir un troisième titre mondial, même s’il en est passé près en 2010. En revanche, Mercedes domine en ce moment et pourrait lui offrir ce dont tout pilote rêve : la voiture pour décrocher le titre mondial. Mais le double champion du monde ne pense qu’à Ferrari et ne veut pas critiquer son équipe pour les résultats actuels.
"Je crois qu’on doit mieux travailler et avoir une meilleure voiture chez Ferrari. Nous avons le potentiel, nous avons les personnes talentueuses, donc on peut faire ça ensemble", explique-t-il, confiant.
Fernando Alonso estime même possible que Ferrari aille chatouiller Mercedes dès cette saison, car il reste encore du temps à la Scuderia pour s’améliorer. "Nous pouvons le faire cette saison : ce sera difficile puisqu’on est loin derrière, pas que nous mais tout le monde, mais nous n’en sommes qu’à la cinquième course du championnat." Le but est donc de tout faire pour mettre la pression sur les leaders du championnat. "Notre travail est de rendre les choses difficiles pour Mercedes, parce que quand ils ont une grande avance, ils ne s’inquiètent pas du côté mécanique. Donc nous devons faire mieux."
En terminant cinquième à quasiment 90 secondes de Lewis Hamilton et Nico Rosberg lors du Grand Prix d’Espagne cet après-midi, Fernando Alonso est le dernier pilote à ne pas finir à un tour des Mercedes. Il reconnaît que la situation ne lui convient évidemment pas et que l’écart devra être réduit dans les prochaines courses. "Evidemment que nous aimerions nous battre pour la première et la deuxième place, mais malheureusement aujourd’hui nous n’étions pas assez rapides. Nous n’avons pas réduit l’écart comme nous le voulions et nous devons le faire dans les deux prochaines courses."
Seule consolation à domicile pour l’Espagnol : il a pu terminer devant son coéquipier, sous les yeux de son public, qu’il a salué une fois la ligne d’arrivée franchie. "Au final nous n’avions pas la même stratégie", explique-t-il quant à son duel avec Räikkönen. "J’ai pu le passer. Mais nous préférerions nous battre pour la première et la deuxième place."