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Alonso pense que la presse exagère les problèmes de McLaren

Le rythme de course de la voiture est bien meilleur

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Aucune McLaren n’avait atteint la Q2 samedi dernier au Paul Ricard. L’écurie anglaise a tenu dans la foulée une réunion de crise, pour trouver les moyens de se départir de cette mauvaise passe.

Alors que sa prolongation de contrat est encore en suspens, Fernando Alonso refuse, devant la presse, de tirer la sonnette d’alarme. Comme pour détendre l’atmosphère à Woking, l’Espagnol assure que l’on a exagéré les problèmes rencontrés par McLaren en France.

« Lors d’un week-end comme cela, le seul problème, c’est l’attention médiatique que cela provoque. Et l’on ne discute plus normalement. »

« Tout est exagéré, surtout en F1, avec toutes les polémiques qu’il y a, et toutes les choses que les journalistes doivent vendre chaque semaine. Notre week-end fut décevant en termes de performance, nous n’étions pas compétitifs le vendredi, le samedi, et le dimanche. Nous sommes les premiers à le savoir et à vouloir améliorer cela. »

« Dans le même temps, nous ne sommes pas derniers. Ce n’est pas de pire en pire pour nous. Nous ne sommes pas la pire équipe dans le paddock. Ce que nous sommes ne représente pas ce que l’on a dit de nous ces trois derniers jours. Nous sommes 5e au classement des constructeurs, je suis 8e au classement des pilotes. »

« Tous les autres font une saison parfaite, ils sont derrière nous, donc peut-être qu’ils ne sont pas si parfaits que nous ne sommes pas si mauvais. Nous comprenons avoir été peu compétitifs. »

Comme souvent, Fernando Alonso se soulage et se rassure en évoquant le rythme de course de McLaren, qu’il a trouvé supérieur à ceux de Haas ou Renault.

« Si vous voyez les résultats, nous n’étions pas bons le dimanche. C’était notre dimanche le moins compétitif en termes de résultats. Mais en rythme de course nous étions assez compétitifs. Je suis reparti de la dernière place. J’ai respecté les limites de la piste au premier virage, donc je suis reparti dernier, et j’ai changé de pneus, pour les tendres, au premier tour. J’avais le même rythme que les voitures de milieu de grille après l’incident avec Sebastian Vettel. J’étais dernier avec dix secondes de retard sur tout le monde. Et même après cela, quand Carlos Sainz et Kevin Magnussen se sont arrêtés, ils étaient juste devant nous. »

« Le rythme durant notre premier relais était très similaire à celui de Carlos Sainz et Kevin Magnussen. Mais ce n’était pas du tout le cas le samedi, nous étions à 1,5 seconde derrière eux. Le dimanche nous nous améliorons beaucoup. Si vous regardez seulement les résultats, nous étions sortis en Q1 et tout le monde disait ‘Accusons McLaren’. Et le dimanche nous étions hors des points… ‘McLaren est très mauvaise, etc.’… »

« La situation a beaucoup changé, s’est beaucoup améliorée depuis l’an dernier. Nous ne sommes pas là où nous voulons être, nous voulons progresser, nous battre pour des podiums pour des championnats. Nous y pensions pour cette année, nous pensions réaliser cette transition pour nous rapprocher des podiums, pour atteindre la performance de Red Bull, mais ce n’est pas le cas. Nous en sommes conscients, nous l’acceptons, nous devons nous améliorer. »

« Est-ce que nous avons progressé cette saison ? Oui. Massivement. Nous avons 400 ou 500 fois plus de points que l’an dernier, donc nous faisons ce que nous pouvons. »

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