Lewis Hamilton pourrait remporter dès dimanche son cinquième titre mondial à Austin, ce qui le placerait en deuxième, à égalité, sur la liste des champions de l’Histoire de la F1. Fernando Alonso, qui a fait équipe avec le Britannique en 2007, est impressionné par le chemin qu’a parcouru son ancien rival.
"Il était probablement difficile à cette époque d’imaginer ce que le futur allait amener à Lewis et à chacun de tous les pilotes sur la grille" explique Alonso. "Mais il a montré un talent énorme dès le départ, en se battant pour le titre lors de sa première année et en étant champion en 2008. A ce moment là, on savait déjà tous que cinq ou sept championnats seraient possibles."
"Il a ensuite été un peu en retrait à cause de la performance de sa voiture pendant plusieurs années. Quand il est passé chez Mercedes, nous avons surement tous pensé que c’était une mauvaise idée car à cette époque, Mercedes avait des difficultés, en 2013 et avant."
Malgré leurs différends, depuis enterrés, Alonso a été heureux de voir Hamilton réussir à ce point : "Je suis heureux pour lui car il a toujours montré le talent nécessaire. Il était capable de gagner des courses quand la voiture lui permettait et il a gagné des courses lors de saisons où la voiture n’était pas la meilleure, comme en 2009. C’est impressionnant et c’est maintenant le moment d’être heureux pour lui."
Appelé à nommer les cinq plus grands pilotes de l’Histoire, Alonso n’a pas hésité à mettre son ancien rival dans la liste aux côtés de Michael Schumacher, Ayrton Senna, Alain Prost et Juan Manuel Fangio : "Lewis gagne maintenant son cinquième titre, autant que Fangio, c’est une grande réussite."
"Si quelqu’un le fait dans notre génération, je suis heureux que ce soit Lewis car il a montré le talent et l’implication. Quand la voiture dominait, il a fait ce qu’il fallait pour remporter le championnat. Quand la voiture n’était pas assez bonne pour gagner le titre, il a sorti des performances pour montrer son talent. C’est difficile à voir de nos jours."
De son côté, le Britannique peine encore à croire qu’il va égaler Juan Manuel Fangio : "C’est le parrain de notre sport. L’un des plus grands depuis les débuts de la F1. C’est fou pour moi de voir que je me dirige vers un nombre similaire de titres..."