Du haut de ses 16 ans de carrière en Formule 1, Fernando Alonso fait partie des quatre pilotes encore en activité à avoir connu les moteurs V10 puis V8 avant l’introduction des V6 modernes en 2014. Ainsi, l’Espagnol s’est montré plutôt critique de sa discipline depuis un certain temps, regrettant des contraintes règlementaires pas forcément justifiées.
« Un peu plus de liberté pour les équipes et les pilotes, ce serait bien, comme ça a toujours été le cas en Formule 1. Les équipes avaient la possibilité de choisir la répartition des masses, leur propre carrossage et la pression des pneus, et même de construire des voitures à six roues ! »
« Aujourd’hui, on ne saurait pas qui est qui si on peignait toutes les voitures en noir. Elles se ressemblent toutes et diffèrent surtout par leurs couleurs, parce que les règles sont assez strictes. Il faut qu’elles respectent telle ou telle largeur, hauteur, etc. C’est un peu étrange. »
Et il n’y a pas que les règlements techniques qui dérangent Alonso, lequel déclarait il y a quelque temps que « c’est la même chose pour les pilotes, ce serait bien d’être un peu plus libres de faire la course et de subir moins de pénalités. Aujourd’hui, il faut refaire les mêmes choses à des horaires stricts et si on ne s’y plie pas, on est envoyé chez les commissaire et on reçoit une pénalité, que ce soit en temps, en points ou une réprimande. On a le droit de respirer mais pas tellement plus. »