Fernando Alonso a fait un fantastique début de saison si l’on considère la compétitivité médiocre de la F2012 lors des essais hivernaux et des premières courses. Être seul en tête du championnat après six courses, dans ces conditions, est un motif de satisfaction mais il en faut plus pour l’Espagnol.
"Nous sommes heureux de la manière dont nous avons débuté la saison, en termes de points. Mais nous ne le sommes pas concernant la compétitivité de la voiture : nous avons beaucoup souffert lors des premières courses pour être au top. Alors oui je suis heureux d’être en tête, j’apprécie ce moment mais le mot d’ordre reste le travail car, même si nous menons, nous aurions aussi bien pu être 6ème ou 7ème avec quelques points de retard. Il reste beaucoup à faire," analyse le pilote Ferrari.
La Scuderia a nettement progressé lors des dernières courses et grâce aux essais du Mugello. Fernando Alonso souhaite maintenant une confirmation que la F2012 est remise sur de bons rails pour la suite de la saison, à commencer par un bon résultat au prochain Grand Prix.
"Au Canada nous voulons confirmer ces progrès et être compétitif sur un circuit plus normal. Monaco est vraiment unique et Barcelone a principalement des virages rapides. Montréal et Valence seront deux "tests" très importants pour nous pour voir si nous pouvons mettre les deux Ferrari en Q3, comme à Monaco, et proche des meilleures places," déclare-t-il.
"Nous aurons des évolutions au Canada, comme toutes les grandes équipes," conclut-il. "La course se joue sur la piste et en dehors. Nous verrons qui aura le mieux travaillé. Nous avons progressé par rapport aux autres, ils ont un peu baisser leur garde. Alors espérons qu’au Canada nous continuons à progresser pour confirmer ce qui a été vu à Barcelone et Monaco. Cette année, 2 ou 3 dixièmes peuvent vous faire perdre ou gagner 5 à 6 places. Tout le monde est si proche, c’est pourquoi c’est une course contre la montre à l’usine pour avoir des nouveautés à chaque course."