Fernando Alonso, qui a découvert le WEC dimanche dernier à Spa-Francorchamps, a pu comparer les différentes façons de faire de la Formule 1 et du WEC. L’Espagnol a reconnu que le paddock ouvert sans aucune limite en WEC est parfois délicat.
"Chaque fois que je vais aux toilettes, c’est intéressant. A chaque fois, il y a 40 ou 50 personnes qui ont également besoin d’y aller aussi" plaisantait Alonso. "Je préfère le système en F1, c’est un peu plus sous contrôle au niveau des pass pour le paddock."
"En WEC, surtout jusqu’au samedi, c’était un peu stressant par moments à cause de l’accès totalement libre au paddock. Ici, c’est un peu plus sous contrôle. Je pense que si l’on ouvrait le paddock ici, nous ne pourrions même pas mettre un pied devant l’autre, et l’on se cacherait encore plus."
"Nous nous cacherions encore plus et ce ne serait pas la bonne direction. Nous voulons ouvrir le paddock pour qu’il y ait plus de communication mais ça aurait l’effet inverse. Je pense que c’est bien car chaque championnat a sa propre philosophie et je pense que ça fonctionne plutôt bien dans chaque catégorie."
Alonso n’a pas manqué de mettre en parallèle le WEC et la F1, estimant que les manches d’endurance sont plus ouvertes que les Grands Prix de F1 : "En WEC, on a un esprit plus ouvert et plus flexible sur tout. On ne fait pas le même tour durant six heures, on est dans le trafic à différents endroits, dans différentes conditions et avec des pneus différemment âgés."
"C’est ce qui rend le WEC spécial, la manière dont on doit s’adapter à chaque virage, à chaque tour, à chaque style de pilotage, et la manière dont la course est imprévisible jusqu’au drapeau à damier. C’est ce que nous voulons en tant que pilote, mais aussi pour les spectateurs."