Fernando Alonso était à l’usine Ferrari lundi et mardi où il a travaillé en compagnie des ingénieurs de la Scuderia pour Silverstone mais aussi pris un peu de bon temps avec John Surtees sur le circuit de Fiorano (lire notre article spécifique sur ce sujet).
Le pilote Ferrari, rentré chez lui ce matin pour se reposer, a pris acte de la décision de Pirelli de choisir les tendres et les durs pour Silverstone, ces derniers pneus n’étant pas la tasse de thé de sa voiture. "Aujourd’hui, l’équipe m’a appris le choix de Pirelli pour les prochaines courses. Au GP de Grande-Bretagne, nous roulerons avec les tendres et les durs, le même choix que ce qu’on a vu à plusieurs reprises en ce début de championnat. Ok, pour nous cela veut dire un plus gros challenge, notamment être capables de faire fonctionner tous les pneus aussi bien que possible."
Alonso ne veut pas rentrer dans la polémique, à savoir si Pirelli favoriserait ou non Ferrari en adoptant des pneus plus tendres. "Le choix est le même pour toutes les équipes, il ne sert à rien de discuter si un choix convient mieux à une équipe ou à une autre. C’est à l’équipe d’adapter ses voitures pour tirer le meilleur de tous les pneus, que ce soit en termes de performances ou de durée de vie."
Dans les locaux de la Scuderia, l’Espagnol a passé en revue son week-end et préparé la suite. "On a étudié la course de Valence, dont je garde de bons souvenirs. C’était un week-end positif, surtout la course. J’ai pu étoffer ma collection de trophées mais le meilleur moment c’était de voir la foule en délire quand j’ai passé Mark Webber, d’abord sur la piste, ensuite après mon dernier arrêt. Courir en Espagne, c’est toujours spécial !"
"Avec l’équipe on a aussi regardé les développements à court et long terme. On est à un moment clé de la saison, on progresse mais il faut maintenant confirmer ce qui a été vu à Monaco, à Montréal et à Valence sur un tracé complètement différent, qui va très bien à nos rivaux. A Silverstone il faut beaucoup d’appuis et c’est là où l’on pêche encore un peu. Nous aurons de nouvelles pièces, mais il y a un pas que je ne franchirai pas en disant qu’elles feront la différence. Peut-être ! Il faut rester réaliste et accepter que l’on ne peut pas réduire le si gros écart vu à Barcelone en deux mois. On doit continuer à améliorer la voiture et je suis sûr que la victoire viendra. Quand ? Je n’ai pas de boule de cristal pour donner une réponse définitive là-dessus."