Fernando Alonso a renouvelé ses critiques concernant les pneus Pirelli et s’est joint aux pilotes qui trouvent les gommes proposées cette année par les Italiens "trop dures". A Monaco, les pneus tendres et super tendres (moins tendres que l’an dernier) étaient en béton : les tendres auraient pu durer 120 tours selon certaines simulations !
"Ces pneus se dégradent trop vite pour qu’on les pousse à la limite lors d’une course et ils sont trop durs pour pouvoir fournir une bonne adhérence. Il n’y a pas de secrets, ils sont trop durs," déclare le pilote Ferrari.
En Espagne, Sergio Perez avait même qualifié la situation d’embarrassante pour Pirelli puisque les GP2, dotées elles aussi de pneus Pirelli, arrivaient à être plus rapides que les F1 de fond de grille.
"C’est malheureusement les pneus que nous avons, depuis quatre années maintenant malheureusement," ajoute Alonso. "C’est la même chose pour tout le monde et c’est ainsi..."
Pirelli n’a pas voulu répondre aux critiques de l’Espagnol, qui s’était déjà attaqué aux pneus l’an dernier.
"Pirelli préfère ne pas répondre aux remarques qui ne nous ont pas été faites directement. Les seuls commentaires reçus directement ont été positifs jusqu’à présent."