La pluie devrait être un élément majeur du Grand Prix cette année encore. Alors que Fernando Alonso s’apprêtait à affronter les médias dans les locaux réservés à Ferrari, une puissante averse s’est abattue sur Sepang.
"La pluie va rendre le week-end stressant, c’est certain. Il faut être prêt à parer à toutes les éventualités. Ce serait bien qu’il pleuve dès demain pour évaluer les pneus dans ces conditions mais s’il fait très chaud, ce sera bien également car nous n’avons jamais roulé avec les Pirelli sous fortes températures. Une situation inconnue se profile donc devant nous, très intéressante mais il ne faut pas s’inquiéter car ce sera la même chose pour tout le monde," lance l’Espagnol.
Plus important est l’état de forme de Ferrari. Alonso et ses ingénieurs pensent avoir compris plusieurs choses après Melbourne. "Nous avons analysé et compris ce qui s’est passé en termes de performance et les domaines que nous devons améliorer. C’est vrai qu’on doit faire progresser la voiture mais il faut aussi voir les prochaines courses pour savoir si ce qui s’est passé à Melbourne, un circuit spécial, va se reproduire. Je n’allais pas à Melbourne avec des attentes particulières, car après des essais privés vous n’êtes jamais sûrs de rien. Mais on s’attendait à se battre pour la pole et la victoire et ce ne fut pas le cas. Nous étions donc déçus de notre performance."
Pour améliorer les choses, deux axes de travail ont été définis. "Le premier c’est de régler la voiture correctement et optimiser l’aérodynamique. Ensuite il y a les pneus. Je n’aime pas dire que la performance de la voiture a été mauvaise à cause des pneus. Si votre voiture marche bien, alors elle marche bien avec les pneus durs ou tendres, quand il fait chaud ou froid. Mais c’est aussi vrai que notre monoplace a mieux fonctionné le dimanche à Melbourne, quand la température a augmenté."