Le Grand Prix d’Italie est une étape qui s’annonce difficile pour l’écurie McLaren par la faute d’un moteur Honda qui n’est pas encore à la hauteur de la concurrence, ni sur le plan de puissance, ni sur celui de la fiabilité.
“Notre stratégie demain en qualification sera de faire le moins de kilomètres possible,” explique Fernando Alonso. “Demain matin, nous allons tourner avec un peu plus d’essence pour préparer la course. Ce week-end sera difficile pour nous, mais le savions. Nous verrons demain ce que nous pourrons faire.”
Pirelli a décidé de modifier la pression de ses pneumatiques pour cette course et Alonso semble un peu perdu. “Hier, ils avaient décidé d’augmenter la pression des pneumatiques et ce matin ils ont décidé de la baisser un peu. Finalement, je ne sais pas vraiment avec quelle pression nous avons roulé aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, la situation est la même pour tout le monde et il faut leur faire confiance, car ils connaissent leurs produits. Le plus important est que cela se passe bien cette fin de semaine.”
Les vitesses de pointe donnent-elles une indication de la puissance des moteurs ? “C’est trompeur, car nous n’avons pas tous le même niveau d’appuis aérodynamiques. Si vous regardez les Red Bull, elles embarquent la moitié des appuis aérodynamiques des Ferrari et des McLaren. La différence serait plus importante si nous avions tous le même niveau d’appuis, il y aurait 25 ou 30 km/h d’écart,” ajoute le champion espagnol.