Fernando Alonso est retourné à l’entraînement en vue du Grand Prix de Malaisie, qui sera pour lui la première course de l’année.
Pour rappel, l’Espagnol ne participera pas au Grand Prix d’Australie car son choc date d’il y a moins de 21 jours. La prudence est donc de mise.
Ce qui devient de plus en plus évident en revanche, c’est que personne ne saura ce qu’il s’est vraiment passé le jour de l’accident. La FIA a effectué des analyses poussées mais la seule personne qui pourrait vraiment expliquer ce qu’il s’est passé est Alonso. Sauf que le pilote McLaren n’a pas souvenir du crash.
La télémétrie démontre que l’Espagnol roulait à 215 km/h dans le virage avant de freiner de manière inexplicable, puis de rétrograder tout en semblant garder le contrôle de sa MP4-30.
Une fois descendu à 135 km/h, Alonso s’est dirigé vers la droite avant de percuter le mur à 105 km/h. Juste derrière lui à ce moment-là, Vettel avait trouvé cela "étrange".
Si l’Espagnol a été inconscient, cela ne s’est pas forcément ressenti en voyant la voiture, qui semblait peu endommagée, tandis que le casque n’avait aucun signe visible de choc.
La FIA avait déjà rejeté la théorie du choc électrique, non seulement car la télémétrie démontre que ça n’a pas eu lieu, puis parce que les tests médicaux l’ont confirmé ensuite.
Quoi qu’il en soit, McLaren affirme qu’Alonso n’a souffert d’aucune blessure ni d’aucun problème médical et qu’il va très bien d’un point de vue neuronal et cardiaque.
L’Espagnol se prépare déjà pour son voyage en Malaisie dans trois semaines. Des sources venant d’Espagne disent que le natif d’Oviedo n’ira pas à Melbourne, même simplement pour regarder.
Marca affirme pour sa part qu’Alonso ne subira aucun autre test médical à part celui qui sera administré par la FIA juste avant son retour dans le cockpit en Malaisie.
Le pilote McLaren s’est vu cependant interdire le vélo mais il est autorisé à courir, nager ou réaliser tout type de travail en salle.