Fernando Alonso s’est avoué attristé de la manière dont le nouveau format de qualifications risque d’être intégré à la saison 2016. Le format en vigueur va certainement être remplacé, mais les conditions de ce remplacement sont pour le moment floues.
"Je suis triste pour notre sport car il n’en sort pas grandi, vu de l’extérieur, quand on change le format de qualifications trois fois en une semaine" s’est désolé le double champion du monde. "On pense changer, mais rien n’est officiel, si j’étais dirigeant dans un autre sport, je serai surpris en voyant la Formule 1, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Il y a trop de changements et la complexité des règles est très élevée pour les spectateurs".
Alonso n’a pas participé à la réunion tenue par Charlie Whiting mercredi mais s’est rangé du côté des opposants à ce changement : "Je n’y étais pas mais je me range complètement derrière ceux qui y étaient, nous voulons de la simplicité et nous le voulons unanimement. Tous mes amis ici en Espagne veulent allumer la télévision et voir des batailles, des grosses voitures, des gros pneus, qu’il y ait du bruit et prendre du plaisir".
"Ils prennent du plaisir à regarder d’autres sports mais quand il s’agit de nous, ils entendent seulement parler de MGU-H, de MGU-K, de pneus usés ou super tendres, et c’est normal qu’ils éteignent la télévision".
Quitte à changer les qualifications, Alonso préférerait un retour en arrière : "Même le format à un tour rapide avec cette super pole était spectaculaire, tout le monde a un tour d’exposition médiatique. C’est simple, on fait un tour, si on freine tard et qu’on rate un virage on part quinzième, ça fait monter l’adrénaline. Quoi qu’ils décident, je suivrai comme je l’ai fait depuis seize ans" conclut-il, résigné.