Cinquième à l’arrivée du Grand Prix de Corée, hier, Fernando Alonso pense que Ferrari doit améliorer ses performances en qualifications d’ici la fin de saison si elle veut gagner encore une course. L’Espagnol a une fois de plus tenu le rythme en course puisqu’il a terminé à seulement trois secondes de Lewis Hamilton, deuxième à l’arrivée.
« Nous étions dans le rythme à la fin de la course et c’est vrai qu’avec les pneus tendres, nous avons été assez rapide. Mais au début de la course (en pneus super tendres, ndlr), j’étais presque au maximum donc je ne pense pas qu’avec une piste dégagée devant moi j’aurais pu faire beaucoup mieux », a indiqué le pilote Ferrari en faisant référence à son premier relais passé « dans les échappements » de son coéquipier Felipe Massa.
« Ceci est la conséquence d’une mauvaise qualification », a poursuivi le double champion du monde. « C’est quelque chose qui nous arrive habituellement chaque dimanche. Nous avons un meilleur rythme que le samedi mais, comme notre performance en qualifs n’est pas très bonne, nous rejoignons le groupe de tête en fin de course, un peu trop tard ».
Pour le pilote Ferrari, son équipe doit se concentrer en premier lieu sur la performance pure. « Nous devons nous améliorer le samedi et essayer de partir d’un peu plus haut sur la grille », a indiqué Fernando Alonso qui s’était qualifié 6e à Yeongam. « Le dimanche, pour une raison quelconque, notre rythme est semblable aux autres (Red Bull et McLaren, ndlr). Nous sommes arrivés sous le drapeau à damiers une fois de plus en groupe, avec quatre ou cinq voitures en deux secondes ».
L’Espagnol a également admis avoir été chanceux dans sa mésaventure avec Vitaly Petrov lorsqu’ils sont arrivés trop vite dans le virage 3 et que le Russe a heurté Michael Schumacher. « Je sortais des stands lorsqu’un groupe de voiture est arrivé », a expliqué Alonso. « Cette sortie des stands était assez difficile. Nous sommes arrivés au point de détection du DRS tous ensemble et, Vitaly et moi, nous avions la possibilité d’actionner notre DRS. Il a pris mon sillage et m’a rattrapé. J’ai ensuite pris son sillage et avec cette double aspiration, nous sommes arrivés 30 km/h plus vite que tout le monde ! ».
« Nous avons freiné trop tard tous les deux », a ensuite concédé le pilote Ferrari. « J’ai eu de la chance d’être dans la zone de dégagement mais lui n’a pas eu cette chance puisqu’il a trouvé Michael (Schumacher) sur son passage. Une des voitures (celle de Petrov, ndlr) a failli me toucher mais je l’ai vu au dernier moment et j’ai pu l’éviter ».
Interrogé sur sa phrase à la radio en fin de course où il dit « j’abandonne », Fernando Alonso a expliqué : « J’avais fait 20 tours de qualification pour rattraper le groupe de voitures devant moi. A deux tours de la fin, j’ai presque percuté le mur dans le dernier virage. J’ai demandé à l’équipe combien il restait de tours et ils m’ont dit « deux tours ». Alors j’ai dit que je ne pouvais pas faire plus, que c’était assez pour aujourd’hui ».