Fernando Alonso et Ferrari viennent d’annoncer une prolongation de leur collaboration jusqu’en 2016 mais la réalité a vite rattrapé le duo dans le paddock de Barcelone : Alonso souligne que Ferrari a encore du pain sur la planche avant de pouvoir rivaliser avec les favoris, Red Bull.
"On a perdu beaucoup de points sur les hommes de tête et même si on était plus proche en Turquie, Red Bull reste favori. Notre priorité, avant de pouvoir s’attaquer à eux, c’est de trouver les performances. Il est clair que nous ne sommes pas là où nous nous attendions à être après les quatre premières courses," déclare Alonso.
L’Espagnol est loin de faire une croix sur le titre et donne aux journalistes l’exemple de la saison 2006, lors de laquelle il avait décroché le titre. "On sait que le championnat est long, on sait que tout peut encore basculer. En 2006, j’étais arrivé au Canada avec une avance énorme et à la fin de la saison Schumacher a fini sur mes talons. Nous avons donc besoin d’une réaction similaire pour combler l’écart sur Red Bull. Pour cela il y a eu des semaines de travail intense à l’usine. J’en ai fait une, Felipe a fait l’autre."
Le champion du monde n’espère pas une victoire dimanche mais que la situation continue à s’améliorer avant de basculer. "Avec un peu de chance on est arrivé ici avec une voiture plus performante, plus proche de Red Bull. Si on n’améliore pas rapidement, on sera bientôt à court de temps. Il faudra commencer à prendre des points aux autres en deuxième partie de saison mais en attendant il faut rejoindre le niveau de nos adversaires."