Sur un circuit plus sinueux où la puissance moteur compte moins, McLaren pourrait découvrir de manière plus nette les forces – et surtout les faiblesses – de son châssis 2018. L’écurie anglaise n’aura pas vraiment d’excuse en cas de nouveau résultat décevant.
Fernando Alonso est performant sur ce tracé hongrois. En 2014, il faillit remporter la victoire sur une Ferrari à bout de souffle.
« Le Hungaroring est une piste formidable et un endroit agréable pour finir la première moitié de saison, avant la pause estivale. Je m’attends à beaucoup m’amuser ici, puisque c’est un évènement sympathique. »
« La piste en elle-même est un bon cru. C’est comme un circuit de karting pour les F1, donc il n’y a pas de moment pour reprendre votre souffle, durant dans le deuxième secteur où il y a beaucoup de virages. »
« La semaine dernière à Hockenheim, nous avions pris un pari en changeant de pneus sous la pluie, mais cela n’a pas payé. Mais la course, c’est aussi prendre des risques. Parfois, vous pouvez en retirer des bénéfices énormes, parfois, non. »
La météo pourrait jouer en faveur de Fernando Alonso : la pluie pourrait se montrer durant le week-end, ce qui pourrait bien sûr bouleverser la hiérarchie…
« La météo à Budapest est un peu plus prévisible qu’en Allemagne d’habitude » commente l’Espagnol. « Mais on ne peut jamais tout à fait savoir… Nous allons nous préparer à toute éventualité et voir si nous pourrons ramener quelques points. »
Stoffel Vandoorne doit absolument livrer une bonne prestation de son côté ce week-end. Il est grand temps, alors que les rumeurs autour de son remplacement commencent à se manifester.
« J’aime vraiment conduire sur le Hungaroring. C’est un circuit formidable, plaisant. Il est très court, il y a quelques portions très rapides à la réaccélération, séparées par des virages plus lents. Il y a juste une seule ligne droite. Donc il y a beaucoup d’éléments différents. »
« Je connais bien la piste puisque j’ai gagné ici en GP2. Et j’ai hâte de connaître un week-end un peu plus positif cette fois-ci. »
« Même si nous n’avons pas obtenu le résultat espéré à Hockenheim, tout bien considéré, après une course si spectaculaire sous des conditions changeantes, et alors que nous avions failli abandonner, nous avons réussi à remettre la voiture dans la course et à faire les bons choix pneumatiques alors que la pluie arrivait, pour finir 13e à l’arrivée… on peut donc dire que c’était finalement une bonne conclusion à ce week-end. »
« J’espère que nous pourrons continuer à faire un pas en avant à Budapest. J’ai réellement souffert dans la voiture ces deux dernières courses et je sais que l’équipe travaille dur pour comprendre comment nous pourrons être de nouveau à l’attaque. »
« Le Grand Prix de Hongrie ne pardonne jamais en raison de la chaleur et de la nature du circuit, donc le but est pour nous de continuer à pousser dur pour, je l’espère, faire quelques progrès. »
Le nouveau directeur sportif, Gil de Ferran, reconnaît avoir vécu un « week-end difficile à Hockenheim », et connaît déjà les clefs du succès pour ne plus revivre pareille mésaventure à Budapest.
« Il faut avoir un bon équilibre pour bien prendre les virages. C’est très important. Donc nous allons nous pencher de très près sur ce point ce week-end. »
« Les pilotes doivent aussi faire avec des températures très élevées dans le cockpit. Il est donc particulièrement difficile pour eux et pour les ingénieurs de bien régler les voitures. »
« Notre but est de continuer à progresser, course après course, dans la compréhension de notre package, alors que nous poussons pour passer un cap dans notre niveau de performance chaque week-end. »