A Silverstone, le vendredi matin, Antonio Giovinazzi a bouclé avec succès une séance d’essais libres avec Haas (il en disputera encore six d’ici la fin de la saison). L’Italien n’a commis aucune faute, ce qui était très important pour lui après le dernier Grand Prix de Chine.
Remplaçant alors Pascal Wehrlein chez Sauber (blessé), le vice-champion du GP2 était rentré deux fois dans les murs, en qualifications et en course. Regagner en confiance, comme il l’explique, était donc impératif.
« Le plan était d’être le troisième pilote de Ferrari et ensuite, en Australie, j’ai eu l’opportunité, le samedi, de monter immédiatement dans la Sauber. Je ne connaissais pas la piste et pas bien la voiture. Mais c’étaient vraiment de bons débuts je pense, en particulier en qualifications, mais aussi en course. »
« Et ensuite, en Chine, c’était totalement l’opposé. Ce fut vraiment un mauvais week-end pour moi. Mais ensuite, pour un rookie et un jeune pilote, c’est important d’apprendre de ses erreurs, donc je pense que j’ai appris de ce que j’ai fait en Australie mais aussi en Chine. »
« Ce qui est important, c’est vraiment apprendre, apprendre de mieux en mieux. Quand vous revenez dans la voiture, vous engrangez plus de confiance. Parce que si, la dernière fois, vous vous étiez crashé, alors vous n’étiez plus dans la voiture en attendant [ce nouveau test en EL1]. Et c’était vraiment dur pour moi. Revenir et reprendre de la confiance, c’est vraiment important. »
Antonio Giovinazzi pourra-t-il être titulaire quelque part l’an prochain ? Ses sept séances d’essais pourraient être un bon signe pour lui, mais il a dû faire face à la rude concurrence des deux pilotes actuels, Kevin Magnussen et Romain Grosjean, confirmés par Gene Haas hier pour 2018. Chez Ferrari, il est aussi en concurrence avec Charles Leclerc, lui aussi pilote de la Ferrari Academy, et qui écrase actuellement la Formule 2. L’Italien ne se fait donc aucune illusion.
« Aller en F1 est vraiment difficile, il n’y a pas beaucoup de places disponibles. Il y a seulement 20 baquets dans le monde. Ce n’est pas comme au football. Mais c’est simplement ma première saison chez Ferrari. Ils sont vraiment bons. Je leur fais confiance, donc ils savent ce qu’ils peuvent faire pour moi. Maintenant, il est simplement temps de se concentrer sur ce qu’ils me donnent cette année, avec ces 7 EL1, et ensuite nous verrons ce qui arrivera l’an prochain. Tout peut arriver, donc j’espère trouver un baquet l’an prochain. »