Après le Grand Prix d’Italie hier à Monza, Kimi Raikkonen rejetait la faute sur son embrayage pour son départ manqué. Selon le Finlandais, la première palette n’a pas fonctionné correctement et le régime moteur est descendu sous le régime minimum, ce qui a provoqué la mise en route du système anti-calage.
Maurizio Arrivabene, le directeur de la Scuderia, avait dans un premier temps blâmé Raikkonen pour cette nouvelle erreur qui a coûté cher, même si le champion du monde 2007 a réussi à sauver les dégâts en course par la suite.
"S’il s’agit d’un problème technique, nous vous le dirons. L’enquête est en cours pour savoir ce qui s’est passé," déclare maintenant l’Italien.
"Sur le moment, sur les images de la télévision, on dirait que Kimi a eu un peu de mal ou qu’il s’est un peu mélangé les pinceaux avec un de ses doigts lors de la procédure. Mais accuser avant d’avoir les données n’est pas juste, je le reconnais. Attendons de voir ce que les ingénieurs nous disent."
"C’est dommage pour Kimi : il a fait une superbe qualification samedi et en course il a été capable de passer beaucoup de voitures et de faire un Grand Prix fantastique. Idéalement, nous aurions aimé voir deux bons départs, nous aurions aimé voir Kimi passer en tête, qui sait, à la première chicane. Mais nous pouvons être heureux de ce week-end. Cette fois, je préfère voir le verre à moitié plein."
Ferrari a marqué 28 points hier, plus que Mercedes, mais surtout que Williams et Red Bull.
"Nous sommes toujours 2ème au championnat constructeurs. C’est bien. Sebastian a pris la 2ème place et marqué de gros points, sa course a été incroyable. Sa contribution a l’équipe a encore été de première classe."
Arrivabene est aussi satisfait du nouveau moteur Ferrari.
"Nous sommes venus à Monza en ayant investi quelques jetons (3) de développement sur notre moteur et nous sommes satisfaits de nos gains en performance mais aussi en fiabilité."