Maurizio Arrivabene, le directeur de Ferrari l’admet : diriger la Scuderia est le travail le plus difficile qu’il ait jamais eu à faire dans sa vie.
"Par exemple, à Barcelone nous devions choisir lequel de nos pilotes devrait conduire l’ancienne monoplace," explique Arrivabene. "Kimi a alors dit ’je veux piloter l’ancienne’, mais j’ai alors entendu dans les médias que nous avions décidé de cela à pile ou face. Tout ce que nous faisons est beaucoup mieux que ce qui est décrit dans les médias."
L’Italien a repris une équipe en difficulté cet hiver, mais cela va bien mieux depuis, Ferrari étant revenue à la deuxième place dans la hiérarchie. Pour autant, Arrivabene ne veut toujours pas entendre parler de titre mondial pour cette année.
"Nous devons avoir moins d’attentes," insiste-t-il. "A Barcelone, nous étions 45 secondes derrière, mais l’an passé nous étions à 1min27. Après avoir gagné en Malaisie, je me suis dit que c’était trop tôt. Car les gens allaient immédiatement s’attendre à ce que nous gagnions le championnat."
"Mais nous avons toujours comme objectif de remporter trois ou quatre victoires cette saison et ce serait fantastique. Nous nous fixerons de nouveaux objectifs l’année prochaine. Pour le moment, nous gardons les pieds sur Terre et nous serons là lorsque Mercedes aura des problèmes."