Sergio Marchionne n’y a pas été par quatre chemins en annonçant hier que Ferrari ne viserait rien de moins que le titre mondial en Formule 1 cette année.
Le discours de prudence du mois de décembre laisse place à un discours plus conquérant en ce début d’année, à un peu plus d’un mois des premiers essais hivernaux.
"Nous voilà en 2016 et cette année doit être celle de notre retour au sommet," lance le président de Ferrari à l’occasion de l’introduction à la bourse de Milan de la marque au cheval cabré.
"Nous n’avons pas failli sur le plan des investissements. Nous avons le personnel nécessaire, nous avons deux champions du monde. Nous voulons nous présenter en Australie, au premier Grand Prix, comme l’équipe à battre. Nous savons que nos rivaux sont forts mais nous n’avons pas peur d’eux. Nous sommes l’équipe qui a eu le plus de succès en Formule 1."
Présent à ses côtés, Maurizio Arrivabene n’a pu que confirmer que son travail serait de satisfaire son patron.
"Le titre est un objectif ambitieux. Mais Marchionne est le président et il est logique que ce soit à lui de fixer les objectifs. Je dois donc les atteindre, je n’ai pas de problème avec ça."
"Nous en saurons plus au moment où nous prendrons la piste avec notre nouvelle voiture, nous verrons à ce moment-là s’il y a des raisons d’être optimiste. Nous savons exactement où nous en sommes. Je sais le travail que nous avons fait et celui que nous faisons. Je ne sais pas ce que font les autres."
"Il est donc inutile de dire à cette période de l’année que nous allons être numéro 1 mais c’est en tout cas l’objectif fixé. Le 22 février, nous serons en piste à Barcelone : nous devons acquérir des données, comprendre où nous nous situons par rapport aux autres. Et puis il y aura un autre mois avant la première course et nous verrons s’il est nécessaire d’améliorer encore beaucoup les choses ou non."