Ferrari est dans une période faste et pour le prouver, a remporté sa première course à Monaco depuis 2001 en signant le doublé. Toutefois, Maurizio Arrivabene assure qu’il est compliqué de célébrer un résultat pourtant exceptionnel.
"Nous n’avons pas vraiment célébré (en public) nos victoires cette saison" explique-t-il à Montréal.
"Comme je l’ai dit, nous devons garder les pieds sur terre. Nous étions heureux de gagner à Monaco pour la première fois depuis très longtemps et lors des premières secondes, c’était quasiment historique. Puis l’on s’est rappelé du calendrier et du nombre de courses restantes, et c’est là qu’il faut baisser la tête et se remettre au travail".
"Tout le monde était heureux et a célébré la victoire mais ensuite, il a fallu revenir dans les stands, démonter les garages et le lendemain, tout le monde était sur la route pour Maranello. Le lundi matin, nous avons un débriefing de la course et tout le monde était déjà concentré sur la suivante".
Arrivabene pense que Ferrari a eu raison de faire rouler ses deux pilotes titulaires lors des essais privés de Pirelli afin de mieux comprendre les pneus et leur fonctionnement.
"Sebastian a fait environ 2000 kilomètres, Kimi en a fait plus de 1000, donc cela fait 3000 kilomètres avec nos pilotes officiels. Cela nous a aidé mais rien n’empêchait les autres équipes de faire pareil, nous avons fait notre boulot car nous pensions que c’était important de prendre en considération les nouveaux pneus. Ce n’est pas un secret que nous pensions que c’était la meilleure chose à faire".
Comme à son habitude, le directeur de la Scuderia refuse de parler des contrats en place et du choix des pilotes pour 2018, alors qu’il se murmure que Vettel a été prié de rendre une réponse avant Monza, en septembre.
"Nous n’y pensons pas, nous pensons au championnat et nous sommes concentrés dessus. Comme je l’ai souvent dit, nous travaillons tous ensemble, les pilotes aussi, et nous nous concentrons sur autre chose que les contrats".