Le directeur de Ferrari Maurizio Arrivabene a qualifié de "ridicules" les propos de Bernie Ecclestone qui disaient que Ferrari et Mercedes avaient mis en place un cartel pour limiter les changements en F1 et ainsi garder un avantage sur le reste du peloton.
Une accusation qui agace profondément l’Italien.
"Je pense que cette histoire de cartel est ridicule car chacun essaie de faire de son mieux et nous parlons là de deux marques historiques. Aucune des deux ne mérite de telles remarques. Il faut être prudent lorsqu’on utilise un tel mot. Sommes-nous un cartel lorsque nous dînons avec Cyril Abiteboul ou Toto Wolff ? C’est simplement ridicule."
Toto Wolff est d’accord avec son homologue italien.
"Il n’y a aucun cartel ici. Bernie aime la controverse et si nous dirigions vraiment un cartel, nous ne serions pas là. Certains d’entre nous dirigent des industries internationales avec beaucoup de sérieux."
De son côté, Christian Horner se montre plus compréhensif vis-à-vis de la frustration d’Ecclestone.
"Je pense que nous pouvons comprendre Bernie. Ses commentaires sont nés de sa frustration du fait d’être incapable de changer la dynamique de la Formule 1 où les constructeurs ont une très grande influence sur les règlements techniques et sur les moteurs. Ses commentaires sont évidemment dus à tout ça."