Le Grand Prix d’Autriche était plein de promesses pour Force India avec un bon rythme affiché en essais. Mais les choses se sont gâtées en Q1 lorsque Sergio Perez a subi une rupture de suspension qui l’a contraint à partir du milieu de grille. Nico Hulkenberg était bien qualifié mais est passé à côté de sa course. Les deux voitures ont finalement abandonné sur des problèmes de freins qui ont notamment entraîné un accident pour Sergio Perez.
"Ce n’est pas la conclusion que nous voulions à ce week-end après le samedi prometteur" explique Robert Fernley. "Nous espérions marquer des points en course avec Sergio, il était revenu à la huitième place mais il a malheureusement eu un problème de freins dans le dernier tour et a fini dans le gravier. C’est dommage car ça aurait été un résultat mérité après une très belle performance".
"Nico a perdu quelques places au départ et a ensuite rencontré du grainage sur ses pneus. L’intervention de la voiture de sécurité n’a pas non plus joué en sa faveur. Nous avons mis fin à sa course plus tôt que prévu à cause de problèmes de freins qui apparaissaient et nous l’avons fait abandonner par précaution. C’est décevant de ne pas marquer mais nous allons vite rebondir pour notre Grand Prix à domicile à Silverstone" ajoute Fernley.
Le directeur adjoint de Force India ajoute qu’il souhaite que la FIA revoit sa position sur les messages radio.
"Nous n’avons pas été autorisés à prévenir Sergio que ses freins entraient dans une phase critique. La FIA n’a pas estimé que c’était un problème de sécurité critique. Ca l’est finalement devenu. Il faut revoir les messages radio, ce qui est permis ou non. C’est inquiétant : on veut mettre un halo sur les voitures mais on ne peut pas prévenir les pilotes que les freins vont lâcher !"