Le directeur non exécutif de Mercedes Niki Lauda se rappelle de l’époque où il pilotait en Formule 1. Alors qu’aujourd’hui beaucoup de comportements discutables durant une course sont débriefés ou encore, font l’objet de chamailleries par caméras ou médias interposés, les choses se passaient auparavant de manière plus directe.
Le triple champion du monde se souvient que les pilotes ne prenaient pas de gants.
"C’était bien plus simple à mon époque !" affirme-t-il. "Lorsqu’il y en avait un qui se comportait mal, il se faisait alors tasser sur la piste. Puis, on en discutait face à face."
Mais l’Autrichien rappelle aussi pourquoi ce genre d’explications faites sur la piste étaient possibles...
"Personne ne pouvait prouver ce genre de manœuvres, il n’y avait pas à l’époque autant de caméras, chaque mètre de piste n’était pas surveillé. Aujourd’hui, chaque mouvement de volant est prouvable par la télémétrie. A l´époque, nous résolvions pas mal de choses sur la piste. J’en ai tassé quelques uns qui ont fini en tête-à-queue dans l’herbe."
Pour Lauda, il est cependant possible de respecter son adversaire principal dans la lutte pour le titre. Il évoque celui qu’il a le plus considéré.
"James Hunt, c’était un pote (sic), je l’aimais bien. Je lui ai offert le titre en 1976. Après mon accident au Nürburgring en août, j’avais aussi d’autres problèmes... j’étais à moitié mort ! Je me fichais alors complètement de Hunt, parce qu’il roulait pour une autre écurie."