Bernie Ecclestone a révélé hier que Renault ne donnerait sa décision quant au prolongement de son aventure en Formule 1 qu’au mois de décembre.
Cela laisse deux équipes dans l’incertitude : Red Bull, qui attend peut-être une réconciliation avec son motoriste actuel, mais surtout Lotus qui compte beaucoup sur le rachat de son équipe par Renault.
Lotus a toutefois assuré ses arrières et tracé deux routes, l’une avec Renault, l’autre sans.
"Nous essayons de naviguer au mieux dans cette période un peu turbulente de notre histoire," admet le directeur exécutif, Matthew Carter.
Cela explique certainement pourquoi Lotus a eu le feu vert pour signer Jolyon Palmer, qui apporte un budget de 10 millions d’euros pour 2016 et dont la moitié a déjà été payée au moment de la signature.
"J’ai confiance, les discussions avec Renault vont aboutir," indique Palmer à Austin. "Je ne suis évidemment pas dans les têtes de leurs dirigeants. Mais j’ai la foi. Cette équipe est trop bonne pour qu’on l’arrête comme cela. Je suis certain que tout se déclenchera à un certain moment."
La décision de Lotus de signer Palmer aussi vite intrigue toutefois. Avec l’arrivée de Renault, l’équipe aurait pu s’attacher le service de meilleurs pilotes comme Kevin Magnussen ou Stoffel Vandoorne. Mais l’argent de Palmer était apparemment plus que nécessaire pour assurer la fin de la saison selon plusieurs membres de l’équipe.