Le Royaume de Bahreïn a-t-il poussé McLaren à signer les nouveaux Accords Concorde ? Cet état est en effet propriétaire de la moitié des parts de l’équipe McLaren via sa société d’investissement Mumtalakat Holdings...
Le Times de Londres nous apprend aujourd’hui que c’est grâce à ces pressions sur McLaren que Bernie Ecclestone leur a promis que le Grand Prix de cette année aurait bien lieu, malgré une situation politique très tendue.
"Cela n’a rien à voir avec la tenue du Grand Prix de cette année, cela s’explique par le fait que McLaren aimait cet accord," affirme Bernie Ecclestone. Selon le Times, il n’est toutefois pas impossible que l’un des deux directeurs bahreïni de McLaren puisse se voir offrir un poste dans le conseil d’administration de la société F1 qui sera bientôt en bourse à Singapour, en lieu et place de Ron Dennis.
Peter Brabeck-Letmathe balaye ces accusations. L’ex-patron de la société Nestlé est aujourd’hui pressenti pour prendre la direction de cette société qui gérera les intérêts de la F1.
"Cette course a été exploitée par l’opposition politique et non le contraire. Cela n’a pas été interprété correctement par les médias. Lorsqu’un groupe veut exploiter un événement sportif pour défendre ses propres intérêts, la pire des solutions est de céder," affirme Peter Brabeck-Letmathe.
"Dans quel pays n’y a-t-il pas d’armes ? Il y a un an, les armes parlaient à Londres et je ne crois pas que quelqu’un ait envisagé d’annuler les Jeux olympiques," ajoute-t-il.