La FIA a finalement décidé hier de réintégrer le Grand Prix de Bahreïn au calendrier de la Formule 1 2011. Bernie Ecclestone se défend d’avoir mis une pression pour organiser cette 20ème course qui fait aussi du bien à son porte-monnaie.
"Ce n’est pas une question d’argent," déclarait-il hier matin, avant la décision de la FIA. Et aujourd’hui, il défend cette même décision auprès de Press Association. "La vérité c’est que cela a été voté par la FIA, c’est ça la vérité. Cela est passé par le Conseil Mondial. La FIA a envoyé des gens à Bahreïn pour évaluer la situation, ils sont revenus et ont rapporté que tout allait bien."
"Il est évident que tout le monde doit se sentir en sécurité quand nous irons là-bas. Nous devrons bien voir ce qui se passe à Bahreïn à ce moment-là. S’il y a la paix et aucun problème, je suppose que les équipes seront d’accord," ajoute Ecclestone.
Les équipes ont réagi de manière très neutre à l’annonce du retour de Bahreïn au calendrier. Chacune d’entre elles a diffusé un petit communiqué en provenance de la FOTA. "Nous prenons bonne note de la décision prise par la FIA de réintégrer Bahreïn. Nous en discuterons via les canaux appropriés avec les autres équipes membres de la FOTA."
La pilule est difficile à avaler pour les équipes, autant d’un point de vue politique que du point de vue de la longueur du calendrier avec l’Inde déplacée au 4 ou, plus certainement, au 11 décembre.
"Bien sûr que les équipes préféreraient ne pas courir en Décembre, mais ce sont des circonstances inhabituelles," répond Ecclestone alors qu’un nouveau bras de fer menace d’éclater.