Comme les deux années précédentes, le Grand Prix de Bahreïn se disputera ce week-end dans une ambiance un peu lourde. Les troubles ne sont toujours pas résolus dans le petit pays du Golfe même s’ils ont été moins médiatisés ces derniers mois.
L’opposition au régime monarchique actuel a appelé la population à brûler les billets pour la course et à saboter les publicités pour la F1 dans les villes et le long des routes.
En conséquence, le circuit a augmenté le niveau de sécurité pour protéger le Grand Prix.
Au parlement, on se veut rassurant. "Il y a des conflits partout dans le monde mais cela n’a jamais signifié l’interdiction ou l’arrêt des évènements sportifs. Le sport n’a rien à voir avec les problèmes politiques," déclare le député Ahmed Al Sa’ati.
"Des dispositifs ont été implémentés sur la base de nos études et de notre expérience des années passées," explique le chef de la sécurité du circuit, qui souligne toutefois que les essais hivernaux n’ont posé absolument aucun problème.
Pour les équipes et les pilotes qui le souhaitent, ils devraient toujours pouvoir bénéficier d’escortes policières en civil jusqu’à leurs hôtels.