Alors qu’une répression brutale se poursuit dans le petit royaume de Bahreïn, le tout entouré d’un silence médiatique assourdissant, on continue à parler ici et là de l’avenir du Grand Prix de F1 habituellement organisé par ce petit pays du Golfe.
"Nous tenons à remercier la FOM et la FIA pour leur compréhension durant ces moments difficiles," déclare Zayed Rashid Alzayani, le patron du circuit de Sakhir. "Nous remercions aussi le soutien permanent de la communauté internationale du sport automobile et du monde de la F1. Il est clair que notre priorité est de trouver une solution aux difficultés que traverse notre royaume. La situation s’est toutefois améliorée progressivement. Notre vie de tous les jours s’améliore sous l’état d’urgence qui est toujours d’actualité."
Zayed Rashid Alzayani ajoute ensuite qu’il est impatient d’accueillir le petit monde de la F1 dans "un avenir très proche." Aucune date n’est toutefois précisée. Dans le même communiqué, Bernie Ecclestone affirme lui aussi que son désir est de retourner à Bahreïn, mais lui non plus ne précise aucune date.
Hier encore, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans la capitale Manama pour protester contre les quatre condamnations à mort prononcées par une Cour militaire d’exception à l’encontre de quatre manifestants chiites accusés du meurtre de deux représentants de l’ordre.
Depuis le début de la contestation populaire en février dernier, une trentaine de personnes auraient été tuées à Bahreïn.