Le président de la Fédération Automobile de Bahreïn, le Sheikh Abdullah bin Isa Al Khalifa, également un des 26 membres du Conseil Mondial de la FIA, n’a présenté aucune garantie de sécurité totale à la Formule 1, qui se rendra dans le Golfe pour la première fois depuis le soulèvement du peuple face au royaume.
Il y a encore eu des morts récemment dans des affrontements entre des jeunes et la police. "Toute mort est regrettable ou malheureuse mais je ne m’inquiète pas d’un tel incident (lors du week-end de F1)," déclare-t-il à Press Association. "Bien sûr, il n’y a aucune garantie dans ce monde. Cela pourrait se passer n’importe où, même à Silverstone. Ce que je peux garantir c’est que vous serez aussi en sécurité que lors d’un autre Grand Prix."
Y aura-t-il des mesures de sécurité renforcées ? "Non, absolument pas. Ce sera la vie normale. Il n’y a jamais eu de violence contre les étrangers, la F1 ou les invités de ce pays et je ne pense pas qu’il y ait du danger à venir à Bahreïn."
"Il y a des perturbations, menées par des jeunes, depuis 2004. Ces jeunes doivent être gérés de la bonne façon. Ils doivent savoir qu’il y a des canaux et des procédures pour traiter leurs inquiétudes ou leurs problèmes. Ils n’atteindront pas leur but en gênant la vie des familles, des amis, des voisins ou de n’importe qui dans ce pays. Ces rares éléments de notre société ont choisi de se manifester sous une forme plus radicale et c’est dommage. Les évènements du 14 février (2011) ont enflammé les choses mais nous n’avons jamais eu de problème depuis que la F1 vient, depuis 2004 également," poursuit Abdullah bin Isa Al Khalifa.
Pour conclure il se veut rassurant. "Les gens ne cessent de me poser des questions et je comprends leur appréhension. Mais quelqu’un qui est déjà venu ici et reviendra ne verra pas de différence. J’ai hâte que la F1 arrive le plus vite possible pour montrer ce qui se passe vraiment. Je sais que tous les regards seront tournés vers nous donc mon message à la F1 est de faire partie de l’unification de mon pays. Nous avons eu notre part de problèmes, des erreurs ont été faites mais il est temps de se réconcilier."