Après la réintroduction du Grand Prix de Bahreïn dans le calendrier 2011 en date du 30 octobre, Bernie Ecclestone semble avoir changé d’avis en déclarant hier que la F1 n’ira certainement pas à Bahreïn cette année.
C’est pourtant ce que le Conseil Mondial du sport automobile avait décidé à l’unanimité la semaine passée et on sait que Bernie Ecclestone fait partie des membres de ce Conseil Mondial. Mais la réintroduction du Grand Prix de Bahreïn exige l’unanimité de toutes les équipes et certaines n’en veulent pas du tout...
"C’est une décision regrettable et qui sent l’hypocrisie. Il n’y a aucune raison valable pour annuler le Grand Prix," déclare Nabeel Kanoo, le responsable de la chambre du commerce et du tourisme à Bahreïn, dans les colonnes du Gulf Daily News.
Aucune équipe n’a osé dénoncer la situation politique locale particulièrement tendue pour expliquer leur manque d’envie de retourner à Bahreïn cette année. En revanche, elles sont plusieurs à dire que cela provoquera l’allongement de la saison 2011 et le déplacement du Grand Prix d’Inde et que c’est inacceptable.
"Comment expliquer aux personnes qui ont réservé un voyage de deux semaines en Inde pour assister au Grand Prix qu’ils vont y aller sans nous ? Nous avons expliqué notre position et il n’y a rien de plus à dire. Il est tout simplement trop tard pour modifier le calendrier," déclare Adam Parr, le directeur de l’équipe Williams.
Quant aux organisateurs du Grand Prix d’Inde, ils continuent à préparer leur course comme si la FIA ne l’avait pas retardé à la fin de la saison.
"Nous travaillons pour être prêts à la première date que nous avions dans le calendrier et même si notre course a été reportée au mois de décembre, nous ne relâchons pas nos efforts. Si notre course devait retrouver sa place initiale dans le calendrier, cela ne devrait pas poser le moindre problème supplémentaire," affirme Vicky Chandhok, un responsable du circuit indien.