Lors de la publication du premier projet de calendrier de la saison 2012, le Grand Prix de Bahreïn arrivait en première position. C’est donc lui qui devait ouvrir la saison, comme l’année passée...
Mais l’année passée, l’instabilité politique dans ce pays avait contraint les organisateurs à demander un report de leur course en fin d’année avant qu’elle soit purement et simplement annulée. Cette fois-ci, Bernie Ecclestone n’a pas pris le risque d’ouvrir la saison avec cette course, car la situation politique dans ce pays est toujours très tendue.
Les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn regrettent cette décision. "Nous pensons que le championnat de F1 devrait commencer par une course qui se trouve dans un fuseau horaire qui a du sens," déclare Sheikh Salman bin Isa Al Khalifa, le responsable du circuit de Sakhir. "Nous avons un grand soutien de la part des Européens pour notre course et débuter cette saison par la course de Melbourne n’a pas de sens, car pour les Européens, le départ sera donné à 2 ou 3 heures du matin."
"Lorsque vous organisez la première course de la saison, vous bénéficiez par ailleurs de ce que les gens parlent beaucoup de votre course, car ils attendent le début de la saison avec impatience. Nous sommes désormais après la Chine dans le calendrier, mais quoi qu’il en soit, nous avons l’intention d’organiser cette course et d’en faire un succès," ajoute-t-il.
Les problèmes politiques sont-ils résolus à Bahreïn ? "Il n’y a aucun problème. Il y a bien sûr encore quelques inquiétudes et les autorités sont conscientes de cela, mais ma principale préoccupation est que tout le monde soit en sécurité sur le circuit et aux alentours. Je suis persuadé que nous réussirons à faire ça," ajoute Al Khalifa.