Les équipes de Formule 1 se réuniront samedi en Chine, après les qualifications, avec la FIA représentée par Jean Todt et le détenteur des droits commerciaux, Bernie Ecclestone, pour décider lors d’un meeting de crise s’il faut ou non se rendre à Bahreïn.
Depuis plusieurs semaines, un plan B a été élaboré permettant de rapatrier les hommes et le matériel directement de Chine en Europe, sans passer par Bahreïn, en cas d’annulation du Grand Prix à la dernière minute.
A la lumière des derniers évènements on ne peut imaginer comment la Formule 1 pourrait se rendre à Bahreïn sans que son image en prenne un coup très sévère. Les patrons d’équipes semblent se diriger vers une annulation, voire un boycott si Ecclestone ne vote pas en faveur de l’annulation.
Aujourd’hui un patron d’équipe s’est exprimé dans le Guardian, tenant à rester anonyme, déclarant le malaise qu’avait le paddock à l’idée d’aller à Bahreïn (lire notre article complet ici).
De son côté, le grand argentier de la Formule 1 ne s’est pas exprimé sur les récents évènements dans le pays du Golfe. Il y a un peu plus d’une semaine, Ecclestone déclarait que tout allait bien et qu’il ne voyait pas de raison de ne pas y aller. Mais depuis la pression internationale et médiatique s’est renforcée, à la manière de ce qui s’est passé l’an dernier, forçant la Formule 1 a annulé son déplacement. Mais à l’époque la F1 n’avait pas attendu le dernier moment pour le faire...