La clé du début de saison encourageant de Renault F1 réside en la régularité.
Pour cette quatrième manche, direction Bakou et le circuit urbain de la « Cité des Vents ». Un défi unique pour l’équipe et les pilotes comme nous l’explique Nick Chester, directeur technique châssis.
Quels sont les défis du Grand Prix d’Azerbaïdjan ?
C’est une piste intéressante, l’une des plus récentes du calendrier. On retrouve une superbe section à travers la vieille ville. C’est très sinueux et les murs peuvent piéger les imprudents. C’est un beau défi pour les pilotes et la voiture. Il y a ensuite quelques virages à vitesse moyenne et rapide sur la partie ouverte du tracé et la très longue ligne droite.
Cette dernière complique un peu la donne. Nous ne pouvons pas rouler avec l’appui désiré pour le secteur intermédiaire et nous devons en enlever beaucoup pour cette longue ligne droite. C’est une question de compromis. Il faut aussi atteindre un certain équilibre pour mettre les pneus dans leur fenêtre maximale d’utilisation sans les charges aéro souhaitées. Enfin, on doit également arbitrer entre un bon temps au tour et une vitesse de pointe compétitive.
Les rafales rendent-elles vraiment les choses plus difficiles ?
Le vent provoque de grandes différences puisque les monoplaces peuvent être sensibles au phénomène de lacet. Les structures aérodynamiques sont conçues pour fonctionner dans une plage assez restreinte d’angle de lacet. Avec un vent latéral, cet angle augmente. Cela va avoir tendance à dégrader les structures d’écoulement et générer une perte d’appuis. De même, un vent de dos peut être compliqué à gérer. Comme la résistance à l’air est moindre, vous perdez de l’appui. Nous ajusterons les réglages tout au long du week-end pour nous adapter au vent et à la température de la piste.