Le Grand Prix d’Espagne n’aura finalement pas besoin de s’expatrier en Chine et pourra se dérouler, comme prévu, sur le circuit de Catalunya du 7 au 9 mai prochains.
Le chaos provoqué par l’éruption du volcan islandais Eyjafjallajokull, et la fermeture d’une bonne partie des aéroports européens en fin de semaine dernière, n’a pas réussi à semer la panique parmi le paddock.
La plupart de ses résidents ont fini par arriver à bon port, ou presque, par des chemins plus ou moins détournés et plus ou moins longs.
Quant au matériel, coincé à l’aéroport de Shanghai en attendant les six 747 de la FOM cloués au sol en Europe, il a atterri à Bilbao mercredi et a été chargé dans les camions des équipes pour être ramené à la base.
Toutes les incertitudes liées au retour du paddock n’ont pas inquiété outre mesure les organisateurs du Grand Prix d’Espagne qui ont continué leurs préparatifs comme si de rien n’était.
« Nous sommes prêts et travaillons de façon tout à fait normale », aurait confié Ramon Prederas à Diario Sport. « Le nuage de cendres ne nous a pas perturbés. »