Les organisateurs du Grand Prix d’Espagne ne savent pas encore de quoi sera fait l’avenir de l’épreuve. Au calendrier depuis 1991, et désormais bien installée comme première manche européenne de la saison, la course qui se déroule en Catalogne n’a pas encore de contrat pour 2020.
"Nous travaillons dessus et nous devons bien faire les choses, le but est de renouveler le contrat mais c’est encore à faire" a déclaré Vicenc Aguilera, le directeur du circuit.
"Nous devons jouer nos cartes. Quand nous cherchons un renouvellement de contrat, nous devons regarder vers nos capacités à générer des revenus, ce que nous payons pour le contrat, les conditions sous lesquelles nous gérons le Grand Prix, et d’autres variables."
S’il plaide en faveur de l’organisation de la course, Aguilera s’inquiète des finances : "La santé du circuit est clairement bonne dans sa structure, mais financièrement elle est médiocre. Nous ne sommes pas en mesure de générer des ressources et de faire face aux pertes dues aux conditions difficiles actuelles. Nous avons besoin de contributions supplémentaires."
Les élections municipales de Barcelone, qui auront lieu en mai 2019, pourraient-elles influencer le destin de la course ? C’est ce que pense Aguilera : "Nous avions un accord qui a duré trois ans et nous devons considérer ce que nous ferons en 2020. En 2019, il y a des élections juste après le Grand Prix et nous verrons ce qu’il se passe."
Joan Fontsere, un des dirigeants du circuit, a été ravi de voir les équipes choisir le circuit pour les huit journées d’essais : "C’était l’une des plus difficiles négociations qu’il m’ait été donné de faire. Les chutes de neige cette année n’ont pas aidé car les équipes veulent tester dans des conditions optimales, mais notre volonté de progresser et l’aspect technique du circuit ont joué en notre faveur."