Après ses deux jours d’essai au volant d’une IndyCar de l’équipe KV Racing sur le circuit de Sebring, le Brésilien Rubens Barrichello s’est dit enchanté par l’expérience. Sans volant en Formule 1 pour 2012, le pilote de Grand Prix le plus expérimenté de tous les temps pourrait trouver refuge au sein de ce championnat américain où il retrouverait notamment Tony Kanaan, l’un de ses meilleurs amis qui est à l’origine de ce test.
Longtemps réfractaire à l’idée de courir sur un circuit ovale, le Brésilien semble avoir mis de l’eau dans son vin au cours des derniers jours. « Je n’ai jamais pensé que viendrai courir de ce côté (de l’Atlantique) car je pensais faire 25 ans de Formule 1 et je n’imaginais pas venir de cette façon », a déclaré le pilote qui aurait disputé sa 20e saison en F1 en 2012 s’il avait eu un volant dans la catégorie reine.
Revenant sur ses propos concernant les courses sur ovale et le fait qu’il n’y participerait pas, l’ancien pilote Williams n’a pas nié. « J’ai dit ça c’est vrai, c’est sorti de ma bouche. Mais ce n’est pas un gros problème. Je peux rouler sur les circuits routiers. Je peux faire les 500 miles d’Indianapolis », a ajouté le Bréseilien qui a visiblement été séduit par le pilotage de cette monoplace à Sebring. « Il y a tant d’options possibles. Et je suis reconnaissant d’avoir ce choix à l’âge de 39 ans et de pouvoir toujours aller vite dans une voiture. C’est tout ce pour quoi je priais quand j’étais gamin ».
Le Brésilien a ensuite avoué qu’il avait reçu une proposition de la part de KV Racing pour disputer la saison 2012 en IndyCar. Jimmy Vasser, l’un des patrons de l’équipe lui a donné jusqu’au 15 février pour se décider. « Nous allons rentrer au Brésil, les enfants vont retourner à l’école et nous allons discuter de tout ça », a poursuivi Barrichello qui devra convaincre sa femme à qui il avait promis de ne pas s’engager dans des courses de ce type. « Je ne me mets pas de pression, je dois y penser calmement. Je me sens comme un enfant qui s’amuse. Je me suis réveillé plusieurs fois avant que le réveil sonne mardi. Je me demandais si c’était l’heure car j’étais excité de m’installer derrière le volant ».