Après avoir notamment officié chez Mercedes et Manor, Bob Bell a rejoint Renault en tant que directeur technique en chef et supervisera à la fois la partie châssis dirigée par Nick Chester et le département moteur de Rémi Taffin. Et pour cela, Bell souhaite que Renault étoffe son personnel.
« Si on schématise, je suppose que c’est toujours une affaire de nombre. Nous avons perdu beaucoup d’aérodynamiciens, de concepteurs… ça n’est pas magique, il nous faut simplement regarnir nos rangs. Il ne s’agit pas simplement d’être intelligents, mais également d’avoir des ressources. Les deux sont nécessaires. »
« C’est assez évident de voir où nous devons investir : dans le personnel, l’équipement et les installations. Rien de révolutionnaire là-dedans, mais il nous faudra être patients et nous dire que ça ne se fera pas en un claquement de doigts. »
« Il nous faut reconstruire nos ressources, trouver le bon personnel et nous avons adopté la bonne approche en visant le long terme. Renault est en Formule 1 pour y rester et nous n’allons pas nous précipiter pour construire rapidement avec des ressources non optimales. Nous allons prendre notre temps et sélectionner les meilleurs. »
Dans un premier temps, Bell affirme que c’est un secteur en particulier qui a besoin de se reconstruire.
« Je pense que si on y regarde d’un point de vue strictement technique, il nous faut remettre sur pieds notre département aérodynamique. Il nous faut plus d’aérodynamiciens, de spécialistes de la simulation, de concepteurs, là où nous pouvons trouver de la performance sur le châssis. »
« Bien que la Formule 1 soit dorénavant plutôt une histoire de moteurs, l’aérodynamique est toujours primordiale, ça n’a pas changé. Nous devons encore y travailler pour devenir crédibles dans cette branche de la conception et du développement. »