Bernie Ecclestone, né Bernard Charles Ecclestone le 28 octobre 1930, fête aujourd’hui ses 80 ans. Le grand argentier de la Formule 1 ne compte pas pour autant prendre sa retraite et se voit bien encore 10 ans de plus à la tête des affaires commerciales de la F1.
Les 80 ans de Bernie ont été fêtés un peu en avance par Red Bull dimanche à Yeongam, en lui offrant un très joli déambulateur décoré aux couleurs de la marque, portant le chiffre 80 et un volant aux touches très spéciales comme Viagra, Fabiana (sa femme, bien plus jeune que lui), Power, Avocat, etc... (voir photo ci dessous).
Il a bien évidemment salué ce geste à sa manière, avec un beau doigt d’honneur, ajoutant qu’il détestait les fêtes, surtout d’anniversaire. Alors bon anniversaire Bernie !
Sa biographie sur Wikipedia :
Ecclestone a d’abord été pilote automobile dès 1949, en Formule 3 de 500 cm³, puis en 1958, après avoir acheté les monoplaces de l’écurie de F1 Connaught qui se retirait du championnat du monde. Il s’inscrit au GP de Monaco sur Connaught modèle C mais ne réalise aucun temps en qualification et ne peut donc pas courir. Il participe également au GP de Grande-Bretagne la même année, mais en tant que pilote d’essais. Ses piètres résultats ne lui permettent alors pas de se faire une place dans l’histoire du sport automobile en tant que pilote. Il devient également le manager du pilote Stuart Lewis-Evans, dont la mort tragique l’incite à s’éloigner du sport automobile.
Après avoir fait fortune dans l’immobilier, il revient en F1 comme manager du pilote autrichien Jochen Rindt, puis comme directeur de l’écurie Brabham qu’il rachète fin 1971 et mènera au titre mondial avec Nelson Piquet en 1981 et 1983.
Au milieu des années 1970, il fédère les principales écuries au sein de la FOCA (Formula One Constructors Association) à la tête de laquelle il développe les aspects commerciaux de la F1 (accords avec les organisateurs de Grand Prix, négociation des droits de télévision). De plus en plus influente, la FOCA entend également exercer un droit de regard sur la réglementation sportive de la discipline, ce qui aboutit à la fin de la décennie 1970 à un vif conflit avec la FISA (organe sportif de la FIA) et son président français Jean-Marie Balestre. Cette lutte, désignée sous le nom de guerre FISA-FOCA aboutit en 1981 aux Accords Concorde, qui entérinent le partage des pouvoirs entre la FISA et la FOCA : à la FISA le pouvoir sportif et à la FOCA (et donc à Ecclestone) le pouvoir économique. En 1987, il revend Brabham et crée la FOPA (Formula One Promotions and Administration), qui gère les droits promotionnels sur les Grands Prix. La même année, il devient de plus le vice-président de la FIA. L’élection en 1991 à la tête de la FIA de son vieux complice Max Mosley (co-fondateur de l’écurie March et de la FOCA), en remplacement de l’intransigeant Jean-Marie Balestre, renforce son pouvoir.
Il a révolutionné, avec ces fédérations, l’univers de la F1, en faisant un véritable business qui a totalement fait disparaître l’amateurisme et l’ambiance « bon enfant » des temps héroïques des débuts, quand la F1 était encore affaire d’artisans. Il y a gagné autant d’amis que d’ennemis, et a amassé grâce à ses activités une fortune considérée par les magazines spécialisés comme la sixième de Grande-Bretagne.
Depuis septembre 2007, il est avec Flavio Briatore l’un des propriétaires du club de football londonien des Queens Park Rangers.
Il vit à Eaton square dans le centre de Londres en Grande-Bretagne. Il est le propriétaire des infrastructures de la station de ski suisse, les Diablerets et du Circuit Paul Ricard.
En juillet 2009, il a déclaré que « Hitler était efficace » et que « Si vous observez la démocratie, elle n’a pas fait beaucoup de bien à beaucoup de pays » [1] avant de retirer ses propos.