Jules Bianchi tire un bon premier bilan de ses débuts en Formule 1, après 10 Grands Prix déjà disputés. Le Français avait impressionné lors de ses débuts mais admet que peu à peu son équipe est en train de céder face à Caterham.
"C’est surtout le début de saison qui a été bon. Cet hiver, j’ai rejoint l’équipe Marussia très tard. Malgré ce handicap, on a réussi à obtenir quelques résultats corrects d’emblée, lors des épreuves lointaines," explique Bianchi à Nice Matin.
"Ensuite, c’est devenu plus compliqué. Comme j’avais pour objectif numéro 1 de terminer toutes les courses, je regrette un peu les petits soucis mécaniques qui m’ont stoppé à Monaco et en Allemagne. Maintenant, le principal, à mes yeux, c’est qu’en l’espace de six mois, j’ai déjà engrangé beaucoup d’expérience."
La suite s’annonce tout aussi compliquée pour Bianchi. Marussia ne peut mener de front le développement de la voiture 2013 et la conception de celle de 2014. Les performances risquent donc de stagner lors des 9 dernières courses.
"Quelques évolutions techniques étaient programmées pour la reprise, à Spa-Francorchamps. Finalement, il n’y aura pas grand-chose, voire rien du tout. Pendant ce temps, chez Caterham, ils continuent le développement. Je ne m’attends donc pas spécialement à voir les écarts se réduire."
Bianchi a toutefois des espoirs pour les deux premières courses après la reprise, Spa et Monza. "Certains tracés à venir nécessitent peu d’appui aérodynamique. Ils devraient mieux convenir à la Marussia, en particulier si on retrouve un peu de fraîcheur."